Uzbekistan

23.4. - 5.5.2017 



Reise in Bildern - Voyage en images


Momentaufnahmen - Petites histoires

Sauberkeit

Wir sehen nur einen kleinen Teil Uzbekistans. Die Städte Bukhara, Samarkand und Sharisabz mit ihren grandiosen Medresen, Moscheen und Palästen besuchen wir. Den Rest geht es mehrheitlich auf Pisten über Berge und Tälern entlang. Mir fällt auf, dieses Land ist unglaublich sauber. Ob in den Städten, in den Dörfern oder in der Landschaft, herumliegender Müll und im Winde flatternde Plastiksäcke sind eine Seltenheit. Die Bäche sind meistens frei von Abfällen. Es sieht richtig geputzt und gestrählt aus.

Propreté

Notre séjour en Ouzbékistan est plutôt de courte durée. Ainsi, nous ne visitons que les villes de Boukhara, Samarcande et Sharisabz avec leurs mosquées, medressas et palais magnifiques agrémentés de quelques séjours en montagne. Je suis impressionnée par la propreté des villes, des villages et de la campagne. Enfin un pays où les sacs en plastique volants sont rares et où les ruisseaux sont majoritairement propres. Ils se sont mis sur leur trente-six.


Hirten

Die Hirten sind seit Beginn dieser Reise eine Berufsgattung, die ich sehr mag. Sie kennen das Gelände und sind stets hilfsbereit. Sie leben in und mit der Natur. Bei ihnen begegnen wir nicht selten einer feinen Mischung aus Gelassenheit, Humor und vifem Geist. In den letzten Tagen hat in der südlichen Region Uzbekistans der Alpaufzug für Schafe stattgefunden und die ersten Jurten für den Sommer wurden aufgestellt.

Bergers

Durant notre voyage nous rencontrons souvent des bergers. Ils ont une excellente connaissance du terrain et nous aident volontiers à trouver le bon chemin. Chez eux je retrouve assez fréquemment ce mélange d'un esprit vif, d'un humour fin, d'une sérénité remarquable et d'une facilité de communiquer sans mots. Lorsque nous traversons les montagnes ouzbèkes, on les voit monter en "alpage" avec leurs yourtes et leurs troupeaux pour l'été.


Loblied

Esel hat es an vielen Orten auf dieser Welt. Sie tragen, so klein sie auch sein mögen, schwere Lasten über Stock und Stein. Sie scheinen unermüdlich und zäh zu sein. In Uzbekistan treffen wir auf die bis jetzt grösste Anzahl von ihnen. Ein geniales Last- und Arbeitstier.

Éloge

En Ouzbékistan nous rencontrons un nombre élevé d'ânes. Aussi petits soient-ils, ils transportent des charges lourdes sur toute sortes de chemins avec une endurance impressionnante. Un animal domestique génial.


Dzhinichka

Ein kleines Dorf in den Bergen. Einige Kilometer oberhalb finden wir bei einem See einen schönen Nachtplatz. Wer denkt, dass es hier ruhig sei, täuscht sich gewaltig. Einige Herden von Schafen, Geissen und Kühen sowie mehrere schwer mit Holz beladene Esel und ihre menschlichen Begleiter kommen an uns vorbei. In der Ferne sehen wir drei Gruppen von Frauen und Männern, die in Reih und Glied von Hand mit einfachen Hacken Äcker umstechen. Eine der Gruppen kommt an uns vorbei, um ihre Arbeit auf einem weiteren Acker fortzusetzen. Die jungen Frauen lachen, schwatzen und hören Musik. Sie haben einen kleinen einfachen Radio dabei. Wir werden herzlich eingeladen, mit ihnen zu arbeiten. Erscheint ein nobler Herr hoch auf einem Pferd. Er ist der Besitzer dieses Landes und es handelt sich um seine Arbeiter und Arbeiterinnen, wie er uns erklärt. Er erlaubt uns, für eine Nacht auf seinem privaten Boden zu verweilen. Elegant reitet er den nächsten Hügel hoch, dem Kamm entlang und verschwindet in der untergehenden Sonne. Sein Fussvolk wird mit kleinen Bussen und auf dem Anhänger eines Traktors kurz darauf zum Dorf gebracht. Die Nacht bricht herein. Das Quaken der Frösche wird zu unserem Schlaflied. Um fünf Uhr morgens kommen schon die ersten Herden wieder daher und um 7 Uhr ist auch der letzte Arbeiter wieder auf dem Feld. Ein ganz gewöhnlicher Tag harter körperlicher Arbeit hat begonnen.

Dzhinichka

Un petit village dans les montagnes. Un peut plus haut, au bord d'une minuscule lac, nous trouvons une belle place pour la nuit. Qui croit que rien ne s'y passe s'y trompe. Plusieurs troupeaux de vaches et de moutons arrivent pour boire, des ânes lourdement chargés de bois passent avec leurs accompagnateurs humains. A l'horizon nous voyons au moins trois groupes de femmes et d'hommes qui travaillent les champs avec des simples houes. Un de ces groupes passent à côté de chez nous pour aller continuer leur travail plus loin. Les jeunes filles écoutent la musique provenant d'une petite radio. Toutes souriantes, elles nous invitent à venir travailler avec elles. Apparaît alors un monsieur sur un beau cheval qui nous informe qu'il est le propriétaire des champs qui nous entourent et que ce sont ses travailleurs. Il nous donne la permission de rester pour une nuit. Aussitôt dit il disparaît à l'horizon dans le soleil couchant. Rêve ou réalité? Je me retrouve pour un instant dans un passé lointain. Les travailleurs retournent au village dans des minibus ou sur une remorque. La nuit tombe et les grenouilles nous chantent une berceuse. Le lendemain matin à 5 h les premiers troupeaux arrivent et à 7 h le travail dans les champs a repris. Une nouvelle journée de labeur commence.


Alpen- und Mauersegler

Den Pfiff der Mauersegler habe ich bereits oft gehört in diesem Frühling und konnte ihnen zuschauen, wie sie zwischen Häusern, Türmen und sogar innerhalb von Medresen schnell und elegant herumfliegen. Hoch auf einem Berg darf ich dann auch noch Alpensegler beobachten, die mir ungeniert in tollem Tempo um die Ohren sausen.

Martinets et martinets alpins

Quel bonheur de retrouver mes amis en Ouzbékistan. Les martinets volent avec vitesse et élégance à l'intérieur des medressas de Boukhara et Samarkand. En haut d'une montagne les martinets alpins me font participer à un spectacle magnifique. Comme des flèches, ils passent à quelques mètres de moi.


Geld

Wer einmal in seinem Leben unbesorgt mit einem grossen Geldbündel durch die Welt marschieren möchte, kann seinen Traum ohne Weiteres in Uzbekistan erfüllen.

Argent

Qui n'a pas déjà rêvé de se promener avec les poches pleines d'argent? En Ouzbékistan ce rêve peut se réaliser facilement et sans aucun danger de se faire voler le paquet.


Piste - La piste

270 km séparent Boukhara et Samarkand, les deux vieilles ville vedettes de l'Ouzbékistan. La route principale qui fait un arc de cercle en passant par Navoy est probablement en bon état mais elle ne nous attire pas vraiment. En suivant notre logique habituelle, on aurait fait un plus grand détour au nord par le désert Kizilkum, le lac Aydar et les monts Nurota. Mes recherches sur Google Earth ne me convainquent pas. Par contre, j'y trouve une liaison possible au sud de la route principale, du lac Tudakol vers Qarnob, Tim et Nurobod. Mon pif me dit qu'on pourrait aimer alors on essaie.

 

Après s'être approvisionné en quittant Boukhara, on prend la route asphaltée défoncée vers le lac Tudakol, un lac semi artificiel qui alimente le réseau d'irrigation qui depuis l'époque de la route de la soie a rendu la région prospère. Les bords du lac sont parfois occupé par des centres de vacances de l'époque soviétique ; l'accès nous étant souvent interdit mais on réussit à se trouver une place assez agréable au bord du lac. Le fort vent nous donne l'impression de passer la nuit au bord de la mer.

 

Le deuxième jour, la route est beaucoup plus tranquille. On passe graduellement d'une agriculture irriguée aux montagnes plus arides et surtout beaucoup moins peuplées. La piste disparaît en remontant la vallée et deux bergers, à l'allure Kirghize, nous indiquent la meilleure façon de passer le col. De l'autre côté, on voit apparaître une petite piste qui nous amène gentiment vers le village de Tim. Le côté sauvage de la région semble plaire à une faune diversifiée.

 

La traversée du village de Tim, d'un vert qui contraste avec les montagnes environnantes nous est très sympathique. Le mausolée Arab Ata y ajoute une touche historique. En quittant le village, on remonte la vallée en espérant encore une fois pouvoir passer le col. Les montagnes deviennent subitement beaucoup plus vertes. Une belle ambiance pour s'installer pour la nuit en observant, sous le soleil couchant, les bergers ramenant leur troupeau au village.

 

Le lendemain, la piste nous amène paisiblement vers le col d'où on redescend avec juste assez de difficultés jusqu'au village minier d'Ingishka où le marché hebdomadaire nous attend.

 

Cette première traversée est pour nous une gentille introduction à la route de la soie en Asie Centrale. On est fin prêt pour la belle et grande Samarcande.

270 km liegen zwischen Bukhara und Samarkand, den zwei wohl berühmtesten alten Städten Uzbekistans. Die Hauptstrasse interessiert uns nicht wirklich und ein Umweg über die Kizikum Wüste, dem Aydar-See sowie den Nurota Bergen scheint nach einer Recherche auf Google-Earth auch nicht in Frage zu kommen. Ich finde jedoch eine südliche Route vom Tudakol-See nach Qarnob und von dort nach Tim und Nurobod. Die könnte uns gefallen.

 

Nach dem Auffüllen unserer Vorräte in Bukhara fahren wir los in Richtung Tudakol-See. Die asphaltierte Strasse ist arg mit Schlaglöchern versehen. Der Teilweise künstliche See dient zur Bewässerung des umliegenden Landes. Schon zu Zeiten der Seidenstrasse hat er zum Wohlstand der Bevölkerung beigetragen. Das Ufer des Sees ist teilweise mit Ferienhäusern aus der Sowjetzeit verbaut. Obwohl der Zugang zum See öfters verboten ist, finden wir einen angenehmen Stellplatz. Der starke Wind gibt uns das Gefühl die Nacht am Meer zu verbringen.

 

Am zweiten Tag ist es sehr viel ruhiger auf der Strasse. Langsam geht die Landschaft von bewässerten Feldern über in eine aride Berglandschaft. Diese ist nur spärlich bevölkert. Beim Hochfahren eines Tales verschwindet die Piste. Zwei Hirten, dem Aussehen nach Kyrgyzen, zeigen uns den besten Weg über den Pass. Auf der andern Seite werden erste Spuren sichtbar, die langsam die Form einer Piste annehmen. Diese führt uns nach Tim. Diese wilde Region bietet Lebensgrundlage für verschiedene Tierarten.

 

Im Dorf Tim dominiert die Farbe Grün im Kontrast zu den umliegenden Bergen. Dies gefällt uns sehr. Der Besuch des Mausoleums Arab Ata bildet ein historischer Höhepunkt. Wir verlassen das Dorf, fahren einem weiteren Tal entlang in der Hoffnung den nächsten Pass queren zu können. Die Berge werden plötzlich intensiv grün. Eine schöne Umgebung, um sich für die Nacht zu installieren. Im herrlichen Abendlicht beobachten wir die Hirten mit ihren Herden auf dem Weg zu ihren Dörfern.

 

Am nächsten Tag bietet die zum Minendorf Ingishka führende Piste gerade genug Herausforderungen für uns. Dort angekommen kaufen wir auf dem Markt frisches Gemüse und Kräuter ein.

 

Diese erste Querung ist eine angenehme Einführung in das Abenteuer "Seidenstrasse" in Zentralasien. Nun sind wir bereit, die schöne und grandiose Stadt Samarkand zu entdecken.