Griechenland - Grèce

2.1. - 28.2.2018 



Reise in Bildern - Voyage en images


Momentaufnahmen - Petites histoires

Jean und Chris (Chios)

Wir wollen die Aussicht geniessen und beschliessen für die Nacht vom Meer eine kleine Strasse hochzufahren. In einer leichten Kurve finden wir einen schönen Stellplatz mit Sicht auf das Meer, die Berge, die unzähligen Olivenbäume und eine Kapelle in ihrem weissen Kleid. Das kleine an den Hang gebaute Dorf Amades wacht über uns.

 

Es ist bereits Nacht, als ein Auto neben uns anhält. Zwei ältere Herren möchten wissen, ob wir ein Problem haben. Der eine der beiden spricht gut Englisch und so kommen wir problemlos ins Gespräch. Wir laden sie zu einem Ouzo bei uns ein. Sie sind richtig begeistert, einfach so von uns eingeladen zu werden. Die beiden Brüder, Jean und Chris, wohnen im kleinen Dorf Amades. Während Jean die Welt bereist hat, ist Chris sein Leben lang auf der Insel Chios geblieben. Der weltreisende Schiffsarbeiter schickt seinen Bruder los, uns eine Flasche Roséwein aus seiner eigenen Produktion zu holen.

 

Jean verkürzt die Wartezeit mit Erzählungen aus seinem Leben. Unter anderem hat er fünf Jahre in New York gearbeitet und sein Gehalt Woche für Woche ausgegeben. Er meint, es hätte ihm Spass gemacht, sich jeweils am Samstag schick zu machen und auszugehen. Die nächste Woche gab es ja dann wieder ein Gehalt. Heute ist er zwar stolzer Besitzer von fünf Häusern hat aber kein Geld, um die Steuern zu bezahlen.

Sein Bruder kommt zurück und bringt uns gleich das Abendessen und einige Früchte mit. Das grüne Gemüse und die frisch gepflückten Clementinen munden. Der Wein ist köstlich. Nach einer Weile verabschieden sie sich mit einer herzlichen Umarmung von uns. Einmal mehr eine schöne Begegnung.

Jean et Chris (Chios)

Nous voulons profiter du beau paysage et décidons de passer la nuit un peu en hauteur. Devant nos yeux se déploient la mer, de nombreux oliviers à flanc de montagne. Une petite chapelle dans sa robe blanche perfectionne le tableau alors que le petit village d'Amades veille sur nous.

 

Installés dans un virage sur une petite route de terre, nous ne sommes pas surpris lorsqu’une voiture s’arrête à côté d’Ursul. Il fait déjà noir et nous sommes en train de prendre notre apéro. Jean et Chris, deux frères, veulent simplement savoir si nous avons un problème. Non tout va bien, voulez-vous prendre un ouzo avec nous, leur répond Pierre. Ils acceptent l’invitation avec grand plaisir. Pendant que Jean a parcouru le monde entier en travaillant sur des bateaux, son frère Chris a passé sa vie sur l’île de Chios. Depuis un bon moment déjà, les deux sont à la retraite et vivent à Amades.

 

Après un petit moment Jean demande à Chris d’aller nous chercher une bouteille de son propre vin. Pendant que nous attendons le retour de Chris, Jean nous raconte sa vie. Il a passé cinq ans à New York. Avec un sourire il nous explique qu'ayant un salaire à chaque semaine il sortait tous les samedis soir pour faire la fête. Aujourd’hui il est le fier propriétaire de cinq maisons un peu partout en Grèce mais il n’a pas l’argent pour payer les taxes.

Chris revient et nous apporte non seulement une bouteille d’un excellent rosé mais aussi des clémentines et des citrons de son jardin. Dans un plat repose le souper généreusement offert : des légumes verts cuits et assaisonnés a l’huile d’olive de sa propre culture et deux petits oiseaux qu’il a chassé lui-même, un délice. Une belle rencontre.


Mousse au chocolat (Chios)

Tagelang bekundet Pierre seine Lust auf Mousse au chocolat. Ich teile deshalb mit ihm meine schwarze Schokolade mit Luftbläschen. Plötzlich liegt eine in Türkisch beschriftete und intakte Packung Schokoladepudding in unserer Wohnkabine. Wie es sich herausstellt, hat sie Pierre am Strand gefunden. Wunder geschehen noch. Das Meer hat scheinbar den Wunsch von Pierre verstanden und beschlossen, ihm dieses Geschenk anzuschwemmen.

Mousse au chocolat (Chios)

Depuis plus d’une semaine Pierre me dit qu’il a envie d’une mousse au chocolat. Par pitié je partage avec lui mon chocolat noir avec des bulles d’air. Un jour, je trouve un paquet de pouding au chocolat sur le comptoir de la cuisine. Les instructions pour la préparation sont en turc. Eh bien c’est la mer qui a su exhausser le vœux de Pierre. Elle a transporté ce paquet intact de la côte turque jusqu’à une plage grecque et l'a déposé à ses pieds.


Insel Hopping (von Chios nach Kreta)

Die Zweierkabinen auf der direkten Fähre von Chios nach Piräus sind ausgebucht. So beschliessen wir, uns auf das Inselhüpfen einzulassen. Wegen des schlechten Wetters ist diese Fähre verspätet und legt erst am nächsten Morgen um 5 Uhr ab. Da es noch so früh am Morgen ist, kaufen wir VIP-Sitzplätze. Pierre findet einen relativ bequemen Schlafplatz auf einer Bank und ich erkunde die schicke Fähre. Er verschläft sogar den schönen Sonnenaufgang. Die Route führt über die beiden Häfen von Samos zur kleinen Insel Fourni und von dort aus über Ikaria, Mykonos und Syros nach Piraeus. Für die Menschen von Samos, Fourni und Ikaria ist es die einzige Fähre, die sie mit Athen verbindet. Deshalb steigen hier auch die meisten Passagiere zu und das rege Treiben von ausfahrenden Autos und Lkws und wieder einfahrenden ist spannend zu beobachten. Die Fähre legt jeweils pünktlich an und legt auch genau im Zeitplan wieder ab. In Mykonos geben sich die verschiedenen Fähren die Klinke in die Hand. Kurz vor Syros erspähe ich aus der Ferne die Insel Paros. Mein Urlaubsziel vor fast 40 Jahren. Die Sonne geht unter bevor wir in Piraeus einlaufen. Ungeduldig warten die Passagiere auf das Öffnen der Rampe. Trotz Verzögerung beim Rausfahren aus der Fähre, Ursul ist ganz hinten zwischen grossen Containern eingeklemmt, schaffen wir es doch noch in letzter Minute auf die Fähre nach Chania auf Kreta. Unser Besuch von Athen hat somit ganz in unserem Sinne nur gerade wenige Minuten gedauert.

"Hopping" (de Chios à Crète)

Nous prenons le ferry à 5h du matin pour aller à Athènes. Il fait des arrêts à Samos, Fourni, Ikaria, Mykonos et Syros avant d’arriver au Pirée. Comme la nuit a été courte, Pierre s’installe sur un banc pour récupérer un peu de sommeil pendant que je découvre ce grand bateau moderne et observe le magnifique lever de soleil. Pour les gens de Samos, Fourni et Ikaria c’est le seul ferry pour aller à Athènes. Ainsi il y a un grand nombre de passagers qui embarquent. La sortie et la rentrée de voitures et de camions doit se faire rapidement. A ma surprise tous nos arrivées et nos départs sont à l’heure pile. Proche de Syros j’aperçois à l’horizon l’île de Paros où j’ai passé des vacances il y a quarante ans déjà ; de beaux souvenirs. L'arrivée au Pirée est un peu stressante. Ursul est coincé entre plusieurs remorques au fin fond du bateau et le débarquement prend plus de temps que prévu. Nous sommes chanceux et arrivons juste à temps au ferry qui nous amènera durant la nuit à Chania sur Crète.


Enge Durchfahrten (Kreta)

Ja die Dorfdurchfahrten auf Kreta sind eng und dazu kommt noch, dass der eine und andere stolze Hausbesitzer einen in die Strasse hineinreichenden Balkon im ersten Stock besitzen muss. Das Parken in diesen engen Strassen ist erlaubt und so gilt es, des Öfteren Zentimeter um Zentimeter ganz langsam an geparkten Autos vorbeizufahren. Manchmal kommt zudem ein Auto entgegen und da müssen jegliche auch noch so kleine Ausweichstelle genutzt werden. Die Griechen nehmen es erstaunlich gelassen, obwohl sie doch temperamentvolle Südländer sind.

 

Genau genommen begegnen wir dieser Herausforderung auf allen drei von uns besuchten Inseln.

Des passages étroits (Crète)

Oui les traversées des petits villages de Crète nous lancent souvent de vrai défis. Les rues sont étroites et trop souvent encombrées de voitures mal stationnées. De plus, les balcons du premier étage menacent le toit d'Ursul. Il va sans dire que les croisements sont stressants.

 

Définitivement pour un grand véhicule comme le nôtre la visite de cette belle île n’est recommandable qu’en hiver. Dans toutes lces traversées, les grecs sont restés calmes et le plus souvent souriants.


Kloster Arkadi (Kreta)

Es braucht keine Fotos oder Gemälde, um die letzten Sekunden der Menschen im Kloster Arkadi während des Kampfes mit den Türken zu beschreiben. Victor Hugo hat in wenigen Sätzen ein Bild erschaffen, dass eindrücklicher nicht sein könnte: „Le vieillard prend sur l'autel un cierge, regarde ces enfants et ces femmes, penche le cierge sur la poudre et les sauve. Une intervention terrible, l'explosion, secourt les vaincus, l'agonie se fait triomphe, et ce couvent héroïque, qui a combattu comme une forteresse, meurt comme un volcan.“

Monastère d'Arkadi (Crète)

Les Ottomans ont attaqués le Monastère d'Arkadi où s'étaient retranchés les patriotes grecs. Victor Hugo en a crée un tableau aussi magnifique que terrible des derniers moments de l’attaque: « Le vieillard prend sur l'autel un cierge, regarde ces enfants et ces femmes, penche le cierge sur la poudre et les sauve. Une intervention terrible, l'explosion, secourt les vaincus, l'agonie se fait triomphe, et ce couvent héroïque, qui a combattu comme une forteresse, meurt comme un volcan. »


Wachhunde (Kreta)

An strategischen Stellen für Besitzer von Schaffen und Ziegen ist jeweils ein Hund angekettet. Dessen Aufgabe ist es durch Bellen die Tiere daran zu hindern diesen Punkt zu überschreiten oder das Gehege zu verlassen. Vor Menschen und grossen brummenden Motoren haben sie jedoch Angst, ziehen den Schwanz ein und verstecken sich hinter ihrem Häuschen.

Chiens de garde

Dans les montagnes, à des passages stratégiques, des chiens sont attachés pour empêcher les moutons et les chèvres de traverser ce passage. Ils prennent leur tache très au sérieux et aboient avec force. Toutefois lorsqu’Ursul s’approche ils se cachent, la queue entre les jambes, derrière leur petite maison.


Von Kreta nach Kythera

Das Wetter ist schlecht, es regnet stark und der Wind legt von Stunde zu Stunde ein paar Zacken zu. Unsere Fähre wagt die Reise über das offene Meer dennoch. Erst sind wir noch von den Halbinseln von Kreta geschützt. Es schaukelt zwar, liegt aber noch im OK-Bereich. Es sind nur wenig männliche Gäste an Bord und ich als einzige Frau. So bin ich froh auf einen perfekt sauberen Waschraum zur Alleinbenutzung zu stossen. Denn frau weiss ja nicht, was da noch kommt betr. Schauklerei. Ich bin zwar zuversichtlich, habe ich doch heute Morgen ein grosses Frühstück genossen und einmal mehr den Ratschlag eines Matrosen, nie mit einem leeren Magen an Bord zu gehen, beherzigt. Auf offener See prallen die Wellen an unser Schiff mit voller Wucht. Von Zeit zu Zeit gibt es einen lauten Knall und die Fähre scheint für einen Augenblick zu erstarren, bevor sie sich ihren Weg weiter durch die wild gewordene See bahnt. Sandwiches, Geschirr, Pflanzen fliegen durch die Luft. Auch das seetüchtige Personal muss sich beim Fortbewegen an allem Erdenklichen festhalten, um nicht zu Fall zu kommen. Sie und wir bleiben da doch lieber sitzen und üben uns im ruhig Atmen. Etwas kritisch wird nun die Magenstimmung doch. Glück wir fahren wieder an einer Insel vorbei und gewinnen so eine kleine Verschnaufpause. Diese nutzen wir, um eine Kleinigkeit zu essen. Siehe da es geht uns gleich wieder besser. Noch einmal dürfen wir das Rollen der grossen Wellen spüren bevor wir in den ruhigen Hafen der schönen Insel Kythera einfahren.

De Crète à Kythera

La température baisse, le vent se lève, la pluie tombe. Malgré ce fait notre petit ferry prend le large courageusement. Au début, tout va bien car nous sommes encore protégés par les deux presqu’îles de Crète. Nous avons bien suivi le conseil d’un vieux matelot : ne jamais voyager avec un estomac vide. Une fois au large les vagues nous frappent avec force et quelques fois nous entendons un grand bruit. Notre petit ferry reste figé pour un court moment avant de reprendre sa course. La vaisselle, des sandwichs et des plantes partent de tous côtés. Même les habitués doivent bien s'agripper lorsqu’il marchent et finalement choisissent plutôt de rester assis sur leur fauteuil. Lorsque nous passons à l'abri d’une île, la mer se calme un peu et nous en profitons pour bien remplir notre estomac avec un sandwich. Avant d'aborder le port de Kythera nous avons droit encore une fois à quelques moments d’une mer déchaînée.


Überraschung (Kythera)

Im Dorf Potamos findet gemäss eines Reiseberichtes jeweils am Sonntagmorgen ein Markt statt. Da wir gerade Brot brauchen, beschliessen wir diesen zu besuchen. Schon zu Beginn des Dorfes sind unzählige Autos geparkt und von Weitem hören wir Musik. Eine erste verkleidete Person läuft eiligen Schrittes an uns vorbei. Wir machen uns auf den Weg zum Dorfplatz und begegnen weiteren kostümierten Kindern und Erwachsenen. Dort angekommen stellen wir fest, dass aus uns unbekannten Gründen der Markt heute nicht stattfindet. In Cafés geniessen die Griechen draussen den schönen Sonntagmittag. Langsam sehen wir Menschen sich an den Strassenrand stellen. Überall bereiten sie sich mit ihren Kameras für etwas vor. Wir zählen 1 und 1 zusammen. Heute ist Fastnachtsumzug in Potamos. Tatsächlich geht es gegen 14 Uhr los. Herrlich bunt und lebendig kommt er daher. Wir amüsieren uns köstlich trotz der Sprachbarriere. Ein Wort verstehen wir dennoch: „Merkel“. Die Griechen lachen.

Surprise (Kythera)

Selon un feuillet touristique, il y a marché dans le village de Potamos le dimanche matin. Comme nous avons besoins de pain nous décidons de le visiter. Ayant à peine quitté Ursul, une personne costumée nous dépasse. Le plus nous nous rapprochons de la place centrale le plus de gens costumés nous rencontrons. A notre surprise il n’y a pas de marché mais une petite foule de grecs qui sont assis dehors prenant leur café au soleil. Nous décidons de nous joindre à eux. Après une heure nous voyons de plus en plus de personnes se placer des deux côtés de la rue principale. Plusieurs d’entre eux ont des caméras. Nous comprenons quand arrive le cortège du carnaval. Une belle surprise pour nous. Les dialogues sont difficiles à suivre mais on comprend qu'une histoire sur Angela Merkel les fait bien rigoler.


Feuer (Kythera)

Wie wir von einer Afrikanerin, die seit 10 Jahren hier lebt und uns in bestem Französisch freundlich begrüsst, erfahren, hat im letzten Jahr ein Feuer einen recht grossen Teil von Kythera heimgesucht. Es hat keine Menschenleben gefordert und die Häuser, wie das Kloster Myrtidion konnten geschützt werden. Dennoch ist der Schaden an der oft noch wilden und herrlich grünen Natur gross und stimmt traurig.

Feu (Kythera)

L’année passée un important feu a dévasté une grande partie de cette île verte et encore sauvage. Nous apprenons d’une Africaine qui vit ici depuis 10 ans et parle français que les pompiers n’ont réussi que de sauver les bâtiments dans la région touchée comme on le voit bien au monastère de Myrtidion. Heureusement il n’y a pas eu ni blessé ni mort mais la nature prendra des années à s'en remettre.


Mystras und Wasserkraftmuseum (Peloponnes)

Unterschiedlicher könnten diese zwei Museen nicht sein. Beide haben mich dennoch gleichermassen fasziniert.

 

Auf einem Berg in der Nähe von Sparta liegt die mittelalterliche Ruinenstadt Mystras. Sie hat mich vollkommen in ihren Bann gezogen. Stundenlang sind wir durch die Ruinen, byzantinischen Kirchen und das heute noch aktive Kloster Pantanassa gewandert und haben uns an den vielen schönen Fresken erfreut. Wusstet ihr, dass es bereits in dieser Zeit Wechselstuben gab und die Wechselkurse schriftlich festgehalten wurden?

 

Nahe des kleinen Dorfes Dimitsana befindet sich das von der Piraeus Bank Group Foundation kreierte Wasserkraftmuseum. Wie bereits das von der gleichen Stiftung unterstützte Museum in Chios zum Thema Mastix (Gummiharz der Mastixpistazienbäume) kommt es modern, übersichtlich und vor allem informativ daher. Die Verbindung Tradition, Natur und Kultur gelingt hervorragend. Wir entdecken zu unserer Überraschung die Vorgängerin der heutigen modernen Waschmaschinen: ein rundes Holzbecken, das stets mit frischem Wasser gefüllt wird und sich dreht. Genial es braucht nur die richtige Konstruktion, Holz und Wasser. Obwohl es in Strömen regnet, begeistert uns dieser Open-Air-Museumsbesuch. Übrigens werden Regenschirme den Besuchern gratis zur Verfügung gestellt.

Mystras et Dimitsana : deux musées magnifiques bien différents. (Péloponnèse)

Mystras, une ville moyenageuse proche de Sparte, se déploie sur 300m de dénivellation à flanc de montagne. Au sommet se trouvent les ruines d‘un château construit par un Normand au retour des croisades. Après une nuit tranquille au pied du château, nous partons découvrir les nombreuses églises byzantines, le monastère encore actif de Pantanassa et les ruines de divers bâtiments. Une grande découverte qui nous comble d'autant plus que nous ne nous y attendions pas. Beaucoup de fresques, dans un état relativement bon témoignent ainsi de la vie quotidienne dans cette ville. Saviez vous que l’échange de devises en faisait partie et que les taux de change étaient enregistrés par écrit?

 

Le musée sur l’énergie hydraulique se trouve aussi dans le Péloponnèse, près du pittoresque village de Dimitsana. Une fondation de la Piraeus Bank s'est impliquée dans la réalisation de ce projet et dans d’autres qui ont tous pour but de démontrer l’utilisation de ressources naturelles et leur influence importante sur la culture locale au cours des derniers siècles. C’est extrêmement bien réussi et cela sur un espace assez restreint. Nous découvrons avec intérêt l'ancêtre de la machine à laver moderne. Les ingrédients pour la faire fonctionner: un bassin en bois et de l’eau qui coule de la montagne.


Pisten - La piste

Asterousia

La Crête est faite toute en longueur et différents massifs enneigés séparent la partie nord plus peuplée de la côte sud plus sauvage qui a évidemment eu notre préférence. Sur cette côte sud, le massif d'Asterousia a été notre coup de cœur. Au nord, on y trouve la paisible plaine agricole de Messara ; au sud, le massif plonge littéralement dans la mer de Libye. On y trouve quelques petites agglomérations sur la côte, pratiquement abandonnées en hiver, quelques petits villages de montagne et presque partout, des troupeaux de chèvres et de moutons. Les pistes qui le parcourent servent surtout aux éleveurs qui vont s'occuper de leur bêtes. Pendant une petite semaine, on a parcouru sa partie la plus sauvage entre Tsoutsouros à l'est jusqu'à Lentas à l'ouest.

 

Maridaki n'est qu'a deux km de Tsoutsouros par un sentier en bord de mer, mais, typique du massif, la piste fait 17 km en remontant dans le massif semi-désertique pour redescendre un peu plus à l'ouest. En roulant sur cette piste, on a l'impression de voler avec les aigles. Redescendu au hameau de Maridaki, la mer nous tente pour une petite trempette. Une pause qui fait retomber l'adrénaline. Un peu plus loin, on fait un petit détour vers le monastère de Agios Nikita et un autre vers la palmeraie.

 

Le lendemain matin, on continue vers l'ouest mais la piste qui remonte semble plutôt abandonnée et se rappelant la difficulté de la piste de la veille pourtant beaucoup plus utilisée, on décide de renoncer et on remonte par la piste descendue. Comme toujours, elle est plus facile en remontant.

Le hameau côtier de Tris Ekklisies (Trois Églises) est notre prochain objectif. On traverse d'abord de petits villages, on côtoie quelques vignobles et encore de nombreux troupeaux. Pour descendre, on tente la piste de l'ouest moins utilisée. Spectaculaire mais là-aussi, son état d'abandon ne nous inspire pas confiance et on renonce. En descendant la nouvelle route asphaltée, on comprend que l'autre piste soit délaissée. Le bord de mer est sauvage ; les couleurs et le mouvement nous y retiennent pour une deuxième nuit.

 

La suite est tout aussi variée, pistes de montagne, vieux monastère, gorges profondes dont une qu'on doit suivre un moment. On y a rencontré peu d'humains mais beaucoup de gentillesse.

Asterousia

Der bevölkerte Norden Kretas wird vom wilderen Süden durch mehrere verschneite Bergketten getrennt. In unseren Präferenzen sind wir konstant und so ist es nicht verwunderlich, dass uns der wilde Süden magisch anzieht. In die Schönheit des Massivs Astourias haben wir uns verliebt. Im Norden finden wir die friedliche und landwirtschaftlich genutzte Hochebene von Massera. Im Süden stürzt sich das Land in die libysche See. Wir entdecken an der Küste kleine im Winter praktisch ausgestorbene Siedlungen, einige Bergdörfer und vor allem Schaf- und Ziegenherden. Die vorhandenen Pisten werden in erster Linie von den Tierhaltern für die Fütterung genutzt. Während knapp einer Woche sind wir im wildesten Teil zwischen Tsoutsouros im Osten und Lentas im Westen unterwegs.

 

Maridaki liegt nur gerade zwei Kilometer von Tsoutsouros entfernt. Zu Fuss entlang der Küste ein Spaziergang. Doch mit dem Fahrzeug gilt es erst einmal, über eine Piste in die Höhe zu gelangen und dann auf der andern Seite wieder runterzufahren. Ganze 17 Kilometer ist sie lang und gibt uns teilweise das Gefühl mit den Adlern zu fliegen. In Maridaki angekommen, kann Ich dem Meer nicht widerstehen und tauche für einen kurzen Augenblick in das kalte Nass ein. Wir ruhen uns aus und der Adrenalinspiegel erreicht wieder ein normales Niveau. Etwas weiter machen wir einen kleinen Umweg zum Kloster Agios Nikita und ein Zweiter zu einem Palmenhain.

 

Am nächsten Morgen ziehen wir weiter gen Westen. Doch die von uns gewählte Piste scheint nicht mehr genutzt zu werden. Deshalb beschliessen wir, auf der von uns schon bekannten Piste wieder in die Höhe zu fahren. Von unten nach oben ist aus unserer Erfahrung heraus jeweils etwas einfacher.

 

Der Weiler „Tris Ekklesies“ (Drei Kirchen) ist unser nächstes Ziel. Wir fahren durch kleine Dörfer und Rebbergen entlang und begegnen vielen Herden. Um an die Küste zu gelangen, versuchen wir die weniger benutzte östliche Piste zu fahren. Spektakulär ist sie, dennoch geben wir nach einer Weile auf und drehen um. Teilweise ist sie wirklich in schlechtem Zustand und die Nadelkurven extrem eng. So nehmen wir die neue asphaltierte Strasse. Auch diese schlängelt sich den Hang runter. Das Meer ist wild, die Farben und die stetige Bewegung der Wellen bewegen uns, eine zweite Nacht hier zu verweilen.

 

Der weitere Weg ist ebenso variantenreich. Er führt uns zu alten Klöstern und tiefen Schluchten. Die wenigen Menschen, denen wir begegnen, zeichnen sich mit ihrer Liebenswürdigkeit aus.


The beast from the east

On est dans le Péloponnèse lorsque la vague de froid sibérienne atteint l'Europe. Une rare occasion d'aller jouer dans la neige. La route vers le centre de ski de Kalavryta est bien déneigée et les montagnes superbes mais l'ambiance « grande ville » de la station nous incite à nous en éloigner un peu pour que je puisse faire mon premier tour de raquette depuis Chypre il y a deux ans.

 

Par prudence, on choisit de redescendre pour passer la nuit loin de la neige. On trouve une petite piste menant à la chapelle au-dessus du village de Kalavrita. Au réveil, la bête nous a rejoint et tout est blanc. Quelques centimètres sur la piste ne nous causent pas de problèmes. On continue ensuite par de petites routes qui offrent de jolies vues sur les montagnes blanches.

 

Pour se rendre au bateau de Patras, il faut contourner ou traverser le massif de Panachaiko. Comme il fait assez beau, on tente une traversée. On y trouvera de la neige fraîche mais probablement pas de vieille neige accumulée. Le début est assez facile, une camionnette a passé avant nous et nous a fait une trace rassurante. Un peu plus loin, on croise la camionnette qui revient. Ils nous demandent où on veut aller et ils ne nous traitent pas de fous. En regardant la carrure d'Ursul, il nous disent que ça devrait aller, peut-être une vingtaine de centimètres de neige, alors on continue sur une piste ou neige fraîche et boue se mélangent.

 

Éventuellement, les traces fraîches disparaissent mais on perçoit quand même qu'un véhicule a passé avant la dernière chute de neige et on continue à monter. La couche de neige épaissit et on fait une pause. Je vais marcher pour voir la suite et juge la traversée possible si on met nos chaînes à neige. C'est pour ça qu'on les a. Dans un virage, la couche de neige augmente encore et les traces disparaissent définitivement. Après avoir été explorer une deuxième fois, je juge la suite tout en descente faisable mais le ciel se couvre et on décide de retourner prudemment sur nos traces. On dormira plus bas dans le vignoble avec vue sur le golfe de Corinthe.

Das Biest vom Osten (the beast from the east)

Wir sind auf dem Peloponnes unterwegs, als die sibirische Kältefront Europa erreicht. Also ab in den Schnee. Das Skigebiet Kalavrita mit seinen wunderschön verschneiten Bergen und der gut zu befahrenden Strasse lockt. Doch der grosse, mit Autos vollgestopfte, Parkplatz und das emsige Treiben der Menschen schlagen uns rasch wieder in die Flucht. Wir finden auf einer Nebenstrasse, auf der nur eine recht schmale Spur schneefrei ist, einen schönen ruhigen Platz und ich kann endlich wieder einmal die Landschaft mit Schneeschuhen an den Füssen entdecken.

 

Um nicht eingeschneit zu werden, verbringen wir die Nacht einige Hundert Meter weiter unten oberhalb des Dorfes Kalavrita. Das Biest erreicht uns während der Nacht und so hat es am nächsten Morgen eine Schneedecke um uns herum. Doch halten einige Centimeter Neuschnee Ursul nicht zurück. Wir fahren erst auf der Piste und dann auf kleinen Strassen weiter. Herrlich die frisch verschneite Landschaft.

 

Um zum Hafen von Patras zu gelangen, müssen wir entweder über die Bergkette Panachaiko, oder um sie herum fahren. Da es recht schön ist, beschliessen wir über die Berge zu fahren. Wir treffen bald einmal auf Neuschnee. Der Anfang ist leicht, da wir einer frischen Spur folgen können. Etwas weiter begegnen wir dem Kleintransporter, der bereits wieder auf dem Rückweg ist. Die beiden Jäger meinen, unsere vorgesehene Route könne mit einem Fahrzeug wie dem unsrigen befahren werden. Die Schneedecke sei nur etwa 20 Centimeter hoch. Also fahren wir auf der Piste weiter, wo sich Schlamm und Schnee begegnen.

 

Nach einer Weile verschwinden die frischen Spuren. Da wir jedoch noch eine ältere Spur sehen, fahren wir weiter. Weiter geht es den Berg hoch. Der Schnee wird dichter und wir legen eine Pause ein. Ich erkunde den Weg zu Fuss und stelle fest, dass nun Schneeketten nötig werden. Es ist gut einmal im Jahr diese zu nutzen, um die Übung sie zu befestigen nicht zu verlieren. In einer Kurve verlieren sich die Spuren. Die Schneedecke ist nun so dicht, dass der weitere Verlauf der Piste nicht mehr klar erkennbar ist. Zu Fuss erkundige ich ein Stück und beschliesse die Weiterfahrt, obwohl möglich, nicht zu riskieren. Die immer dichteren Wolken tragen das ihrige zu diesem Beschluss bei. Wir drehen um und finden einen wunderschönen Nachtplatz in den Weinbergen mit Sicht auf den Golf von Korinth.